Comment bien démarrer son projet ? Les 3 questions à se poser en amont pour être sûr.e que votre projet se concrétise

Dans cet article, je vais t’expliquer comment bien démarrer son projet en te donnant les 3 questions que je me pose tout le temps en amont pour savoir si celui-ci a des chances de se réaliser, et cela, peu importe la nature de celui-ci.

Un projet, par définition c’est :

« Une entreprise temporaire ayant pour objectifs de créer un produit, service ou résultat unique.« *

*Définition donnée à l’époque par ma prof de management de projet

Seulement voilà, pour réussir à créer un produit, un service ou un résultat unique, on ne peut pas seulement se dire qu’on va y aller et attendre sagement que le projet se réalise.

Sur la route, nous allons nous heurter à bon nombre d’obstacles, de contradictions et d’avis divergents.

La plupart de ces challenges sont, la majorité du temps, incontrôlables et inattendus.

On doit faire avec le moment venu et trouver des solutions rapidement pour continuer à avancer.

Or, comment pouvons-nous savoir à l’avance si un projet à des chances de se réaliser alors que nous ne pouvons pas anticiper tous les évènements que nous rencontrerons sur le chemin ?

J’ai tenté dans cet article de réunir les 3 questions, qui sont pour moi indispensables, à se poser en amont pour être un minimum sûr.e que votre investissement en vaille la peine.

Si vous répondez oui à toutes ces questions, alors cela signifie que, peu importe le problème que vous rencontrerez sur votre route, vous aurez la force de continuer.

Car c’est bien ça qui compte : CONTINUER !!

Je vais maintenant partager avec vous le questionnaire, que j’utilise tout le temps ,pour comment démarrer un projet.


Comment bien démarrer son projet d’un projet ? Le questionnaire que je vous recommande :

Première question : Quelles sont les raisons qui vous poussent à démarrer ce projet ?

On ne le dira jamais assez, mais il est absolument primordial de vous poser dans un endroit, seul.e, et de faire le point sur ce qui vous anime vous et pas sur ce qu’on attend de vous !

Il peut y avoir plusieurs types de motivations tels que :

  • Pour répondre à la demande d’un patron ou d’un prof
  • Pour gagner de l’argent
  • Pour changer les habitudes des gens
  • Pour être reconnu.e
  • Pour donner votre vision des choses
  • Pour vous amuser

Il n’est pas question ici de porter de jugement sur la nature de ces raisons : Elles sont les vôtres.

Vous avez le droit de faire les choses simplement parce que vous en avez envie.

Soyez plutôt attenti.f.ve.s à la destination de ces motivations !

Car il faut bien distinguer celles qui auront un intérêt pour vous, de celles qui n’en auront aucun.

Si vous vous lancez dans un projet qui n’a rien à vous apporter plus tard,

Alors c’est déjà presque perdu d’avance.

Se retrouver seul.e au début pour comprendre comment bien démarrer son projet sans prendre le risque de le voir s'écrouler au fil du temps

Se retrouver seul.e au début pour comprendre comment bien démarrer son projet sans prendre le risque de le voir s’écrouler au fil du temps.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai cherché à faire correspondre les motivations de mes projets au bon vouloir d’un prof ou d’une autre personne.

Le problème quand j’ai commencé à faire ça, c’est que je ne réalisais plus mes projets pour moi, mais d’abord pour quelqu’un d’autre.

Or, même si l’on a des client.e.s ou une institution en demande, les projets doivent toujours partir de notre esprit, de notre volonté.

Nos idées sont toujours et d’abord les nôtres.

Il est donc essentiel de comprendre qu’il faut, dans un premier temps, faire le point avec vous-même, sur ce qui vous motive vraiment, avant de commencer à remplir des objectifs pour les autres.


Deuxième question : Si vous échouez au cours du processus, serez-vous prêt.e à le continuer quand même ?

Le mot « échouez » dans cette deuxième question est très fort.

Ce que j’entends par là, c’est plutôt de vous imaginer en train de d’ouvrir votre boite mail, et de vous rendre compte en ouvrant le premier mail, qu’une des personnes avec qui vous aviez envie de travailler, se retire finalement dudit projet.

Quelle serait votre réaction dans ce cas ?

  • Vous éprouveriez de la colère et l’envie de tout balancer
  • Vous baisseriez les bras tout de suite
  • Vous envisageriez de contacter une autre personne en espérant que celle-ci soit plus fiable
  • Vous reverriez votre planning et improviseriez

Il n’y a ici, aucune bonne solution en fin de compte…

La seule chose qui importe : C’est de continuer !

Avoir un espace de travail confortable peut aussi vous motiver à continuer

Nous avons vu dans la première question comment bien démarrer son projet en analysant les destinations de nos motivations.

Et que l’une des façons d’avoir envie de continuer, c’est que le projet nous concerne directement par ce qu’il peut nous apporter.

Ici, je vous conseille, en plus, d’avoir toujours en tête le résultat magnifique que votre projet proposera une fois qu’il sera abouti.

Je me rappelle une fois, lorsque je faisais du théâtre.

Une semaine avant la représentation finale, sur la pièce que nous avions travaillée toute l’année, un des comédiens nous lâche.

Au début, c’était la panique.

On se demandait ce qui était le mieux : tout laisser tomber (sachant qu’il avait un rôle assez important) ou bien continuer.

Nous avons évidemment choisi la deuxième option : celle de continuer malgré cet imprévu de dernière minute.

Le problème pour continuer, c’est qu’on devait TOUT réadapter.

C’est-à-dire qu’on devait changer la vision finale que nous avions envisagée du projet.

La représentation a finalement eu lieu.

Et nous avons pu prendre du plaisir à jouer cette pièce qui nous avait demandé tant de travail.

Tout le monde était heureux.euse du résultat, d’avoir vécu cette expérience.

Cette anecdote vaut pour ton projet : Quand quelqu’un viendra te dire qu’il le trouve bancal, seras-tu prêt à continuer malgré tout ?

Si la réponse et oui, alors tu peux passer à la troisième et dernière question.


Troisième question : Avez-vous réellement envie de réaliser ce projet ?

Alors attention, ici on parle bien d’envie et non pas de devoir.

Quelle est la différence entre les deux ?

C’est simple :

  • Le devoir vient du mental : On est capable de beaucoup de chose grâce au mental (comme se lever tous les jours à 5h30, supporter les critiques de son patron sans jamais rien dire, aller à la salle de sport malgré la fatigue et le mauvais temps) mais on ne peut pas utiliser cette énergie indéfiniment. Au bout d’un certain temps, notre corps nous rappellera à l’ordre.
  • L’envie vient du cœur : Quand on est dans cette vibe, tout nous parait simple. Nous n’avons pas besoin de forcer pour faire quoi que ce soit : malgré tout, si vous avez envie d’aller faire un peu de sport, rien ne pourra vous retenir, car vous êtes animé par le cœur.

Il est très important de faire cette distinction dans vos projets.

Également dans les objectifs que vous établissez.

Quand une personne est animée par le cœur, ça se voit tout de suite…

Certains ne pourront être animés que par le mental.

Dans mon cas, il s’agirait d’un truc comme l’administratif.

Mais pour le reste :

  • Parler de son projet aux autres
  • Construire sa présentation
  • Aller aux rendez-vous
  • Défendre vos idées devant un public
  • Communiquer sur la valeur de celui-ci

Il sera plus qu’indispensable de solliciter l’énergie du cœur.

Car si vous ne croyez pas en ce que vous dites ou faites, personne n’y croira à votre place.

Soyez honnête envers vous-même et vérifiez si vous n’êtes pas en train de faire ce projet uniquement parce que quelqu’un vous l’a gentillement demandé.

Ou vous a simplement dit que cela aurait un impact positif sur votre carrière.

Que ce projet pourrait vous rendre riche !

Ne tombez pas dans ce piège,

Je suis bien placé pour vous dire ça…

Car pendant mes études, et même après, je me suis souvent menti au sujet de la volonté que j’avais pour réaliser tel ou tel projet.

Parfois, j’arrivais même à être super investi dans des projets qui ne m’intéressaient pas du tout…

Le problème en faisant cela, c’est que je n’arrivais pas à être heureux avec ce que je venais d’accomplir.

Résultat, j’essayais de faire encore un maximum de projets, car je pensais que c’était un problème de quantité et qu’il fallait en faire plus !

Mais en réalité, c’était surtout un problème de qualité.

Alors certes il y avait aussi le cadre professionnel ou scolaire :

On ne peut pas tout le temps avoir ce qu’on veut dans ces moments-là.

Mais pourtant, quand on fait ça, on se rapproche dangereusement d’une croyance limitante :

Celle de penser que l’on n’est pas capable d’être heureux alors qu’on a des beaux projets.

Il devient alors plus qu’indispensable de repenser la façon dont nous envisageons chaque « beau projet ».

Pour être sûr que nous sommes réellement connecté.e.s à ce que nous faisons.

D’ailleurs, sachez que vous pouvez transformer n’importe quel projet afin que celui-ci vous intéresse réellement !

Pour cela, il suffit simplement changer votre angle de vu.

Mais nous verrons cela dans un prochain article.


Voilà ! Vous savez à présent comment bien démarrer son projet en étant sûr.e que celui-ci aboutisse !

Merci d’avoir lu cet article jusqu’ici.

Si ce contenu vous a intéressé, n’hésitez pas à aller voir mon article pour savoir comment argumenter une idée en 3 étapes.

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